l histoire du CONTI
Article publié le : 31/08/2017
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Le chemin qui mène a la reconnaissance d’une nouvelle race de chien par les instances officielles de la cynophilie est parfois long. C’est celui qu’empreinte actuellement l'éleveuse Imelda Angehrn afin de faire reconnaître une race qu'elle a créée : le continental bulldog.
Le chemin qui mène a la reconnaissance d’une nouvelle race de chien par les instances officielles de la cynophilie est parfois long. C’est celui qu’empreinte actuellement l'éleveuse Imelda Angehrn afin de faire reconnaître une race qu'elle a créée : le continental bulldog.
Imelda Angehrn, éleveuse, s’est posée de nombreuses questions quand à la sélection du bulldog anglais, se demandant si son élevage et son développement allaient dans la bonne direction.
Cela a été remis sur le devant de la scène par des décisions prises encore récemment quant au bien-être de certaines races, principalement celles brachycéphales (à face aplatie, voir notamment notre article).
Mais bien avant cela, l'éleveuse avait déjà décidé de se lancer dans la création d’une nouvelle race. D’autres avant elle s’y sont attelés. Mais le chemin est long. Il n’y a qu’à voir le temps qu’a mis par exemple le berger blanc suisse pour être reconnu. Ou encore le statut actuel du bouledogue américain, toujours en attente de reconnaissance officielle.
Imelda Angehrn s’est donc tournée vers la Société Cynologique Suisse (SCS, l’équivalent chez nous de la Société Centrale Canine) la permission de lancer un programme d'élevage qui a donc été accordé et qui s’est concrétisé en 2001 avec la naissance de la première portée des chiots de l’élevage Pickwick : un métissage de bulldog anglais croisé avec des Olde English Bulldog.
Ces chiens prirent le nom de Pickwick Bulldogs Old Type (PBOT). Toujours en concertation avec la SCS et un groupe de travail désigné, l’éleveuse a poursuivi son travail.
Une race reconnue en Suisse
Plus que 70 chiens plus tard, soit en 2004, une nouvelle race était reconnue par les instances suisses : le continental bulldog. Un standard et un règlement d’élevage furent pour cela développés.
Mais le conti – tel est son diminutif – n’est pas encore reconnu par l’instance « suprême » : la FCI (Fédération Cynologique Internationale). C’est elle qui tranche, accordant la reconnaissance provisoire d’une race, puis ensuite définitive.
Qu’est-ce que cela change ? Bien entendu, il peut y avoir des « rassemblements » de continental bulldogs, des juges qui les examinent, mais pour l’heure, la race n’étant pas encore reconnue par la FCI, elle ne peut pas prétendre participer aux expositions canines officielles.
Pour reconnaître une race officiellement, il y a tout une sorte de cahier des charges à respecter : notamment qu’il existe au moins lignées de sang indépendantes, dont les aïeux des trois dernières générations ne doivent présenter aucun lien de parenté, ainsi que trois générations de descendants qui ne peuvent être mélangés entre eux dans les huit lignes de sang. De chaque lignées il faut deux mâles et six femelles qui ne sont pas frères et sœurs. Cela demande donc un grand nombre de chiens.
Même si toute la procédure est respecté, il reste donc encore à attendre la décision finale de la FCI.
Un air de famille indéniable avec le bulldog anglais
« Mon but a toujours été et le restera d'élever de beaux chiens, en bonne santé avec le tempérament typique du bulldog », affirme Imelda Angehrn . Il est vrai qu’au premier coup d’œil, il est flagrant qu’il y a du bulldog anglais là-dessous ! Et un je-ne-sais-quoi de boxer.
Pour autant, le continental bulldog, qui d'après la traduction de son standard officiel se nomme désormais Bulldog Continental, ne veut pas se substituer à ces deux races. C’est tout autre chose.
Certains y voient un chien plus « sportif » que le bulldog anglais dont on sait qu’il n’est pas du genre à accompagner par exemple son maître lors des joggings. Ce n’est pas le genre de chien qu’il faut choisir si l’on souhaite cela. Mais les amoureux du bulldog anglais le savent bien et respectent sa nature.
A quoi ressemble le conti ?
Sur le site Internet de l’éleveuse, il est possible de retrouver tout l’historique du continental bulldog ainsi que le projet de standard de race, entre autres. En voici quelques points
Utilisation : Chien de compagnie, chien de famille
Section 2 Chiens molossoïdes
Sans concours de travail
Aspect général : Un chien du genre bulldog, à poil court, d’allure athlétique, de grandeur moyenne. Malgré sa construction fortement charpentée, le Continental Bulldog est mobile et endurant ; il doit respirer sans bruit même lors de trot rapide ou de galop. La hauteur au garrot doit être de 40 – 60 cm et le poids d’environ 22 – 30 kg. Préférence sera donnée à la grandeur moyenne.
Robe :Structure du poil : Poil de couverture court, serré, lisse, brillant, non hérissé. Sous-poil court, serré, fin. Le manque de sous-poil est toléré.
Couleur : Toutes les couleurs assorties d'un nez noir. Uni, bringé ou combiné avec du blanc, avec ou sans masque noir. Une répartition particulière des taches n'est pas recherchée. Les couleurs brun ou bleu ne sont pas désirées.
Pour en savoir plus sur le continental bulldog
Club suisse du continental bulldog
Président : Hannes Zaugg-Graf
Postgässli 5E
3661 Uetendorf
Tel. : 033 345 47 33
E-mail: president@continental-bulldog.com
Site Internet : www.continental-bulldogs.ch
Imelda Angehrn
Pickwick Bulldogs
Lärchensteig 16, CH-9200 Gossau
Tel.-Nr. +41(0)71 385 38 23 - FAX - +41(0)71 385 38 76
E-Mail: imelda-pickwick@bluewin.ch
Site Internet du club suisse : pickwick-bulldogs.ch
En France :
Club Français du Bulldog Continental
Marie-Claude Dauvois
67, rue de Joliet
Ploubalay - 22650- Beaussais-sur-Mer
Tél. : 02 96 85 39 85
@-mail : laurent.dauvois@wanadoo.fr
Site Internet du club : www.bulldog-continental.fr
Vous trouverez notamment sur le site du photographe Laurent Dauvois le reportage effectué lors de l'exposition organisée par le club Suisse en juin dernier.